Personnage clé de l’affaire Grégory, Murielle Bolle prend la parole pour la première fois avec un livre : « Briser le silence ».
Alors qu’elle ne s’était jamais exprimé depuis 34 ans, elle nous livre sa vérité « parce que l’injustice est allée trop loin et que je n’en peux plus ».
Alors âgée de 15 ans, on se souvient que durant sa garde à vue, elle est avait accusé, son beau-frère, Bernard Laroche, avant de se rétracter, accusant les gendarmes d’avoir fait pression sur elle : « C’est les gendarmes qui posaient les questions et qui donnaient les réponses. ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce livre passe mal auprès des enquêteurs de l’époque. Pour le capitaine Etienne Sesmat, un des tous premiers gendarmes à avoir dirigé l’enquête sur le meurtre de Gregory, « sortir de ce silence pour sortir autant de calomnies, de mensonges, ça ne sert, contrairement à ce qu’elle dit, ni la vérité, ni la justice ».
Pour lui, il n’y a aucun doute. Murielle Bolle a bien changé sa version des faits sous la pression de sa famille : « Si ses aveux avaient été secs, s’il n’y avait rien d’autre autour, on aurait été embêté. Mais il n’y a pas moins d’une vingtaine de personnes qui ont apporté des témoignages venant préciser qu’elle nous avait dit la vérité au moment de sa garde à vue à Bruyères ».
Et de poursuivre : « Elle oublie de dire dans son livre qu’il y a eu une plainte déposée contre nous en janvier 1985, non pas simplement pour usage de faux mais pour subornation de témoin…C’était une accusation extrêmement grave ». Une plainte pour laquelle la justice avait prononcé un non-lieu en faveur des gendarmes.
On se souvient que Murielle Bolle avait été mise en examen le 29 juin 2017 et écrouée à titre conservatoire pour « enlèvement suivi de mort ». Elle sera remise en liberté le vendredi 4 août 2017, sa mise en examen ayant été annulée pour vice de procédure.
Revoir l’interview accordée à BFMTV à l’occasion de la parution de son livre « Briser le silence »
WordPress:
J’aime chargement…
Dominique RIZET 
Personnage clé de l’affaire Grégory, Murielle Bolle prend la parole pour la première fois avec un livre : « Briser le silence ».
Alors qu’elle ne s’était jamais exprimé depuis 34 ans, elle nous livre sa vérité « parce que l’injustice est allée trop loin et que je n’en peux plus ».
Alors âgée de 15 ans, on se souvient que durant sa garde à vue, elle est avait accusé, son beau-frère, Bernard Laroche, avant de se rétracter, accusant les gendarmes d’avoir fait pression sur elle : « C’est les gendarmes qui posaient les questions et qui donnaient les réponses. ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce livre passe mal auprès des enquêteurs de l’époque. Pour le capitaine Etienne Sesmat, un des tous premiers gendarmes à avoir dirigé l’enquête sur le meurtre de Gregory, « sortir de ce silence pour sortir autant de calomnies, de mensonges, ça ne sert, contrairement à ce qu’elle dit, ni la vérité, ni la justice ».
Pour lui, il n’y a aucun doute. Murielle Bolle a bien changé sa version des faits sous la pression de sa famille : « Si ses aveux avaient été secs, s’il n’y avait rien d’autre autour, on aurait été embêté. Mais il n’y a pas moins d’une vingtaine de personnes qui ont apporté des témoignages venant préciser qu’elle nous avait dit la vérité au moment de sa garde à vue à Bruyères ».
Et de poursuivre : « Elle oublie de dire dans son livre qu’il y a eu une plainte déposée contre nous en janvier 1985, non pas simplement pour usage de faux mais pour subornation de témoin…C’était une accusation extrêmement grave ». Une plainte pour laquelle la justice avait prononcé un non-lieu en faveur des gendarmes.
On se souvient que Murielle Bolle avait été mise en examen le 29 juin 2017 et écrouée à titre conservatoire pour « enlèvement suivi de mort ». Elle sera remise en liberté le vendredi 4 août 2017, sa mise en examen ayant été annulée pour vice de procédure.
Revoir l’interview accordée à BFMTV à l’occasion de la parution de son livre « Briser le silence »
Partager :
WordPress: